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Environ 32% des emplois nets créés en 2022 ont bénéficié aux femmes

Environ 32% des emplois nets créés en 2022 ont bénéficié aux femmes

Le marché du travail marocain a enregistré une évolution positive et qualitative remarquable vers des emplois décents. En 2022, les femmes ont profité de 32% des nouveaux emplois nets créés, dévoile le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.

Les résultats d’une enquête nationale sur l’emploi soulignent une transformation structurelle significative, en particulier dans le secteur salarié, marquant ainsi un changement majeur dans le paysage de l’emploi au Maroc, précise le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences dans une réponse à une question écrite adressée par le groupe parlementaire du Mouvement Populaire (MP).

Les données du troisième trimestre de l’année révèlent un record de créations d’emplois salariés, totalisant environ 621.000 nouvelles opportunités. Cette performance exceptionnelle dépasse la moyenne annuelle des années 2021 et 2022, évaluée à 226.000 emplois créés, indique la même source.

De plus, le ministère note que ces avancées sont confirmées par les données de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), qui témoignent d’une augmentation nette record du nombre d’assurés en 2022, atteignant environ 313.000 employés, comparé à 175.000 en 2021.

Baitas: Le recensement, un impératif stratégique pour les politiques futures

Baitas: Le recensement, un impératif stratégique pour les politiques futures

Le recensement de la population et de l’habitat est essentiel pour l’élaboration des politiques publiques futures, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Lors du point de presse tenu ce jeudi à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, Baitas a souligné que le recensement de la population donne une image claire non seulement de la structure démographique mais aussi d’autres questions très importantes dans la construction des politiques publiques.

Proposé par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le projet de décret n°2.23.1065 adopté ce jeudi par le Conseil de gouvernement, s’inscrit dans la continuité des mesures réglementaires encadrant le prochain recensement au Maroc en septembre 2024, en renouvelant les dispositifs liés à sa préparation et à sa réalisation, et en précisant les conditions de participation, a précisé le ministre.

Ce projet a pour objectif de définir les aspects liés aux opérations et aux principales étapes nécessaires à la préparation et à la réalisation du prochain recensement national, a-t-il expliqué, précisant à cet effet les préparatifs requis, notamment la phase de préparation et d’organisation du recensement dans tous les domaines connexes, ainsi que les outils de formation, d’information et de communication, en plus de mobiliser les moyens et les ressources financières, humaines et logistiques.

Baitas a également mis en avant que le projet définit les phases liées aux travaux cartographiques et à la formation des participants, qu’elle soit en présentiel ou à distance. Il aborde notamment la collecte de données auprès des ménages par le biais de tablettes électroniques, ainsi que l’exploitation et le traitement des données auprès des ménages par le biais de tablettes électroniques et conformément aux normes nationales et internationales.

Ce document, selon le ministre, établit également certaines conditions pour les participants, notamment le niveau académique, à la réalisation du recensement, en tenant compte du contexte de la digitalisation qui caractérise toutes les étapes de sa mise en œuvre.

De plus, il note que ce recensement adopte une nouvelle approche pour la sélection des catégories de participants (chercheur, observateur ou responsable du processus de recensement) à cette opération via une plateforme électronique qui leur permet de s’inscrire à cet effet.

Quelle influence de la société civile sur la prise de décisions politiques ?

Quelle influence de la société civile sur la prise de décisions politiques ?

La problématique de l’influence de la société civile au Maroc au sein de la sphère publique constitue un axe central essentiel des débats contemporains relatifs aux développements politiques et sociaux dans le pays, selon une étude récente du Centre Démocratique Arabe.

Publiée dans la dernière édition du Journal des tendances politiques du Centre Démocratique Arabe, l’étude élaborée par le chercheur Mohamed Ali Mdaghri, fait savoir que la société civile marocaine est perçue comme une « composante intégrale de la vie nationale », exerçant un rôle substantiel dans l’élaboration des politiques publiques et s’engageant activement dans l’arène publique.

Toutefois, les fonctions assumées par la société civile au Maroc se heurtent à divers obstacles, notamment l’opacité de certaines législations régissant la démocratie participative et les frontières délimitant la pratique communale et civile, selon les conclusions de ladite étude. Cette complexité découle des caractéristiques historiques, politiques et culturelles propres au Maroc, estime l’auteur.

Selon l’étude, la dynamique et l’influence notables de la société civile marocaine dans l’espace public du Maroc sont manifestes. Sa capacité à agir de manière indépendante vis-à-vis des instances gouvernementales la distingue, elle contribue de manière restreinte à la transition démocratique tout en exerçant une influence effective sur le processus de prise de décision politique.

14 ans après la Moudawanna, l’ADFM fait le point sur la situation des femmes au Maroc

14 ans après la Moudawanna, l’ADFM fait le point sur la situation des femmes au Maroc

La journée nationale de la femme marocaine, célébrée le 10 octobre de chaque année, est l’occasion de faire le point sur plusieurs points et lois qui entourent des problématiques qui touchent à la condition féminine dans le royaume. A l’occasion de cet anniversaire, l’association démocratique des femmes marocaines (ADFM) a diffusé un communiqué dont l’objectif est d’« évaluer et questionner » à plusieurs niveaux, 14 ans après la mise en application de la Moudawwana.

Le premier point traité, par l’ADFM, concerne la loi 103-13 de lutte contre la violence faite aux femmes. L’association considère que le texte de loi ne « comprend pas une protection complète des femmes ». Dans ce sens, l’association estime que celui-ci, n’est pas conforme aux critères imposés par les Nations Unies pour la défense contre les violences faites aux femmes.

Au niveau des politiques publiques, le lancement du plan gouvernemental pour l’égalité (2017/2021) ne satisfait pas l’ONG, qui déclare que « l’opinion publique n’a pas été concertée sur son contenu ». Ainsi, selon le document, les associations ne peuvent pas assurer un suivi de la mise en application, .

Le projet de loi 79.14, relatif à l’autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination est paru le 8 août 2017, mais « pour le moment aucune nomination des membres de cette commission n’a eu lieu », déplore l’ADFM.

Des mesures générales concernant l’équité

L’association reconnaît que plusieurs mesures ont été prises afin de « promouvoir le droit des femmes et leur protection », mais celles concernant l’équité, la parité et l’égalité des chances sont restées « trop générales ». D’autre part, l’annonce du plan national en matière de démocratie et des droits de l’Homme, « 10 ans après la décision de sa préparation », une période bien trop longue selon l’Association.

L’ADFM considère qu’« il y a des balbutiements dans le fait de fournir des conditions de réussite de l’équité », comme le préconisent l’article 19 de la Constitution et les conventions internationales.

14 ans après la mise en place du code de statut personnel marocain, l’association recommande de « revoir la Moudawanna dans sa totalité pour répondre aux changements que connaît le quotidien des femmes et les lacunes révélées par son application ».

L’ADFM préconise également d’ouvrir la porte à « des ateliers de révision du Code pénal et de la procédure pénale et civile » et de revoir « les politiques publiques répondant au genre », en concertation avec les parties prenantes, tout en prenant en compte les conditions des Nations Unies pour le droit des femmes.

Par ailleurs, l’ONG appelle à faire face aux « discours de violence symbolique qui touche les femmes » à travers l’éducation et l’information « pour changer les mentalités et les comportements et combattre les préjugés ».

Réforme du secteur public: la politique actionnariale de l’État en question

Revue de presseLe Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, le 19 septembre, une réunion de l’Instance de concertation sur la politique actionnariale de l’État, au cours de laquelle un avis favorable a été donné au projet élaboré par l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et des entreprises publics. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Un avis favorable a été émis sur le projet de politique actionnariale de l’État (PAE) élaboré par l’ANGSPE et présenté par son directeur, Abdellatif Zaghnoun, d’après un communiqué de la primature. Dans une prochaine étape, le projet de la PAE sera soumis à l’examen du Conseil de gouvernement pour étude et approbation. L’objectif étant qu’il joue le rôle qui lui a été assigné conformément à la vision royale.

Selon la même source, l’élaboration de ce projet a été concertée avec les différents acteurs concernés (ministères, établissements, entreprises) afin de répondre aux attentes des différentes parties. Le communiqué souligne que le projet de la PAE se base sur un système intégré qui encadre l’intervention de l’État en tant qu’actionnaire, relaie Assabah.

Le gouvernement poursuit ses efforts pour réformer en profondeur le secteur public. C’est ainsi que le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, jeudi 19 septembre, une réunion de l’Instance de concertation sur la politique actionnariale de l’État en présence du directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et des entreprises publics (ANGSPE), rapporte Assabah du week-end (21 et 22 septembre).

Lequel projet s’articule autour de trois composantes: une PAE qui précise les orientations de l’État actionnaire, ses engagements et les objectifs tracés pour les établissements et entreprises publics, une gouvernance institutionnelle fondée principalement sur la concrétisation de la mission de l’État actionnaire à travers l’ANGSPE, un périmètre défini pour la mise en place de la PAE de façon dynamique et compatible avec les objectifs et les enjeux de l’État actionnaire.

L’ANGSPE a, par ailleurs, lancé cette semaine un projet de renforcement des bonnes pratiques de gouvernance au niveau des établissements et des entreprises publics.

Convergence des politiques publiques: Jazouli lance l’étude de cadrage, avec l’appui du cabinet Tony Blair Institute

Le ministre délégué en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, a présidé ce vendredi 15 mars la réunion de lancement de l’étude pour l’élaboration du cadre de la convergence des politiques publiques.

Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du gouvernement à répondre aux hautes orientations royales de «mutualiser les efforts autour des priorités stratégiques, afin que notre pays soit plus apte encore à poursuivre son processus de développement et à relever les défis extérieurs» (Extrait du discours royal à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature).

Ce chantier stratégique vise à harmoniser les pratiques d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques, en vue d’une meilleure convergence entre elles, et à renforcer les capacités des ministères à ce sujet, souligne le ministère dans un communiqué. La finalité est de maximiser l’impact concret des politiques publiques dans la vie quotidienne des citoyennes et des citoyens de notre pays.

Les objectifs de cette étude, menée avec l’assistance du cabinet international spécialisé en politiques publiques, Tony Blair Institute, sont d’une part de définir les exigences, outils et processus associés à la formulation et l’adoption de politiques publiques cohérentes, complémentaires et harmonieuses, et d’autre part, de définir les principes directeurs et les standards à appliquer durant la mise en œuvre des politiques publiques pour maximiser leur convergence, ajoute la même source.

Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur la nécessité de produire dans le cadre de cette étude des outils concrets et rapidement actionnables, ayant vocation à renforcer les cadres et mécanismes existants, afin de faire de la convergence des politiques publiques un réflexe pour les décideurs.

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